l y a parfois en moi comme deux voix.
L’une qui pense. L’autre qui ressent.
L’une qui pèse, calcule, sécurise.
Et l’autre qui appelle, murmure, ose.
La tête me parle de raisons, de risques, de cohérence.
Elle me montre des cartes, des routes, des conséquences.
Elle veut que je comprenne avant d’avancer.
Elle cherche la certitude, l’assurance, le contrôle.
Le cœur, lui, est plus silencieux.
Il ne crie pas. Il ne prouve rien.
Il ne sait pas toujours expliquer, mais il sait.
Il a cette étrange certitude douce que ce qui vibre est juste.
Et souvent, je me trouve là, entre les deux…
Tiraillé.
Comme si je devais choisir l’un contre l’autre.
Mais si ce n’était pas un combat ?
Si c’était une danse ?
La tête est précieuse. Elle éclaire. Elle balise.
Mais c’est le cœur qui donne le sens.
Le cœur, c’est ce qui reste quand les plans tombent.
C’est ce qui résiste quand tout vacille.
Et si je pouvais écouter ma tête… sans trahir mon cœur ?
Et si je pouvais suivre mon cœur… tout en rassurant ma tête ?
Alors le choix ne serait plus une lutte.
Mais un accord. Une harmonie. Un alignement.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix.
Il y a ce qui vibre juste.
Ce qui me rend plus vivant, plus vrai, plus libre.
Et parfois…
Ce n’est pas la bonne décision qu’il faut chercher…
Mais l’endroit en moi d’où je décide.